QUELLE DOUCEUR !!!!
Il faut impérativement faire une petite présentation de ce grand vin d'Espagne des Bodegas Toros Albala, à la renommée internationale.
Il provient de l'appellation Montilla-Moriles, en Andalousie (sud de l'Espagne).
C'est l'appellation viticole la plus éloignée de la côte de toute l'Andalousie. Le climat de cette région est donc très chaud sans influence maritime, avec des hivers très courts.
Ce vin est élaboré avec un cépage qui supporte bien ces chaleurs assommantes, le fameux Pedro Ximénez (PX).
Son élaboration est un peu particulière. Après la vendange (fin août), les raisins sont mis à sécher pendant une dizaine de jours au soleil pour faire évaporer l'eau dans les raisins ce qui entraîne une concentration en sucre. Cette méthode s'appelle le "passerillage" utilisé en France pour faire les fameux "vins de paille" qui sont essentiellement produits dans le Jura.
Les raisins sont ensuite emmenés à la presse, et il en ressort un moût très sucré que l'on va mettre à fermenter "partiellement".
Une fermentation partielle est une fermentation alcoolique (sous l'action des levures, c'est la transformation du sucre en alcool) que l'on stoppe par adjonction d'alcool (le mutage).
Tout simplement pour garder une partie des sucres, pour que le vin reste naturellement sucré. En France on appelle ça les "Vins Doux Naturels" (Banyuls, Maury, Muscats de différentes régions...)
Ce vin est ensuite mis à vieillir dans des fûts de chêne américain pendant au moins 25 ans, pour pouvoir obtenir ce nectar que je vais maintenant vous décrire.
Note de dégustation :
Ce vin est d'une couleur très sombre, avec un aspect un peu café.
Au nez, on arrive sur une palette aromatique si complexe, qu'à chaque fois qu'on le goûte on est capable de lui trouver de nouveaux arômes. On y retrouve des notes de fruits secs, de chocolat, de café, une pointe de vanille, essences de bois.... j'ai rarement retrouvé une palette d'arômes aussi étendue sur un vin.
Sa bouche est ronde et grasse, opulente, mais bien équilibré avec une légère amertume. Je trouve que sa richesse fait son élégance.
Ce style de vin se déguste par petites gorgées, très frais, sur des pâtes persillées, desserts aux fruits, desserts chocolats,... mais personnellement je le préfère en fin de repas, pour lui-même comme si je mangeais un "bonbon".
Bonne dégustation.
Il provient de l'appellation Montilla-Moriles, en Andalousie (sud de l'Espagne).
C'est l'appellation viticole la plus éloignée de la côte de toute l'Andalousie. Le climat de cette région est donc très chaud sans influence maritime, avec des hivers très courts.
Ce vin est élaboré avec un cépage qui supporte bien ces chaleurs assommantes, le fameux Pedro Ximénez (PX).
Son élaboration est un peu particulière. Après la vendange (fin août), les raisins sont mis à sécher pendant une dizaine de jours au soleil pour faire évaporer l'eau dans les raisins ce qui entraîne une concentration en sucre. Cette méthode s'appelle le "passerillage" utilisé en France pour faire les fameux "vins de paille" qui sont essentiellement produits dans le Jura.
Les raisins sont ensuite emmenés à la presse, et il en ressort un moût très sucré que l'on va mettre à fermenter "partiellement".
Une fermentation partielle est une fermentation alcoolique (sous l'action des levures, c'est la transformation du sucre en alcool) que l'on stoppe par adjonction d'alcool (le mutage).
Mais pourquoi ?
Tout simplement pour garder une partie des sucres, pour que le vin reste naturellement sucré. En France on appelle ça les "Vins Doux Naturels" (Banyuls, Maury, Muscats de différentes régions...)
Ce vin est ensuite mis à vieillir dans des fûts de chêne américain pendant au moins 25 ans, pour pouvoir obtenir ce nectar que je vais maintenant vous décrire.
Note de dégustation :
Ce vin est d'une couleur très sombre, avec un aspect un peu café.
Au nez, on arrive sur une palette aromatique si complexe, qu'à chaque fois qu'on le goûte on est capable de lui trouver de nouveaux arômes. On y retrouve des notes de fruits secs, de chocolat, de café, une pointe de vanille, essences de bois.... j'ai rarement retrouvé une palette d'arômes aussi étendue sur un vin.
Sa bouche est ronde et grasse, opulente, mais bien équilibré avec une légère amertume. Je trouve que sa richesse fait son élégance.
Ce style de vin se déguste par petites gorgées, très frais, sur des pâtes persillées, desserts aux fruits, desserts chocolats,... mais personnellement je le préfère en fin de repas, pour lui-même comme si je mangeais un "bonbon".
Bonne dégustation.
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belle analyse de ce type de vin surprenant voire déroutant .
RépondreSupprimerJ'ai gouté un 1971 il y a 3 ans , la couleur et la texture rappelle un caramel noir , une melasse . on n'est plus sur un vin liquoreux mais "crémeux" . La bouche est riche extrèmement complexe .
L'image du "bonbon" est juste , je pense qu'il est mieux de déguster ce type de vin au sortir du repas, comme une "douceur" ...